Lumière naturelle et artificielle, des besoins à re-voir
Docteur ès Sciences EPF, architecte DPLG, Bernard Paule est spécialisé dans le contrôle et l’utilisation de la lumière naturelle dans les bâtiments. Chargé de cours à l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) et à l’École nationale supérieure d’architecture de Montpellier. Participe à de nombreuses formations professionnelles en Suisse et en France (HQE, Minergie). Au sein du Laboratoire des sciences de l’habitat de l’École nationale des travaux publics de l’État (ENTPE), il a participé à de nombreuses missions de conseil sur de grands projets architecturaux (Musée du Louvre, Gares TGV, etc.). A l’Université de Genève (CUEPE), mise en place de cours et de manifestations sur les savoir-faire et techniques liés à l’éclairage. Développement d’un ensemble d’outils informatiques destinés aux architectes (Leso-DIAL, DIAL-Europe) au sein du Laboratoire d’énergie solaire de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL). Fondateur de la société ESTIA dont la vocation est de promouvoir l’innovation et la mise en œuvre des principes du développement durable dans l’environnement construit. Basée sur le campus de l’EPFL, c’est une interface active entre le monde de la recherche et les milieux professionnels. Son cœur de métier porte sur l’élaboration de concepts énergétiques performants, combinant la thermique d’été et d’hiver avec le confort lumineux.
www.estia.ch
Message clé :
Le traitement de la lumière fait intervenir les notions d’énergie, d’environnement mais aussi de santé, ce qui en fait un véritable enjeu de développement durable.
L’ouverture doit être pensée comme un système global associant l’air (rafraîchissement, ventilation), la lumière (naturelle, artificielle) et la chaleur (perte thermique, gain solaire). Le conforts visuel et thermique sont ainsi intimement liés.